Arboristes Mag - Numéro 17

Big Canopy Campout ZOOM SUR... Cette communauté autochtone, autrefois prospère, se situe sur les rives de l'Aguarico, dans le nord-est de l'Amazonie équatorienne. Son territoire, qui s'étendait autrefois sur 7 millions d'acres entre l'Équateur, la Colombie et le Pérou, a vu sa population passer de 30 000 à seulement 1 600 personnes. Ces derniers survivent désormais sur une parcelle de 50 000 acres de forêt tropicale, entourée d'exploitations pétrolières et de plantations monoculturales d'huile de palme. La communauté s'efforce de défendre ses terres ancestrales et sa culture, qui sont menacées par l'expansion de l'industrie de l'huile de palme. LA COMMUNAUTÉ DE SIRKIPAI Pour résister aux pressions des entreprises désireuses de convertir leurs forêts en terres cultivables, il est primodial de développer rapidement des sources de revenus alternatives. Pour ce faire, les Siekopai se tournent vers les arbres et les plantes traditionnels, s’appuyant sur leur vaste connaissance de la flore locale. Parmi les solutions explorées, le palmier morete (Mauritia flexuosa) se distingue : ses fruits peuvent être utilisés pour créer une variété de produits, allant des jus aux cosmétiques et sont de plus en plus prisés et recherchés en Équateur. Le palmier morete (Mauritia flexuosa) s'avère être une solution prometteuse pour la communauté Siekopai. Ses fruits, qui peuvent être utilisés pour créer une variété de produits commerciaux, offrent une alternative économique durable. Cette espèce locale permet de fabriquer des articles tels que des jus, des confitures, des desserts, ainsi que de l'huile de cuisson et des cosmétiques. Crédit photo : ©Big Canopy Campout 26 Mag

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