AIRadik ZOOM SUR... Auparavant, le traitement des frelons obligeait à s'approcher très près des nids afin de pulvériser de l’insecticide en poudre ou liquide. Outre le risque pour l’opérateur de se faire agresser par la colonie, ce dernier était obligé de grimper à l’arbre avec la combinaison totale anti-frelon en plus de son équipement classique. Autant dire que la gêne dans les mouvements et la transpiration étaient au rendez-vous… Les fabricants ont donc testé des solutions pour éviter tout rapprochement avec les nids pour leur destruction. LE PISTOLET TYPE "PAINTBALL" Tout comme les drônes, les pistolets de type paintball permettent de rester à distance du nid et donc plus en sécurité qu'en grimpant. Certains modèles sont développés spécialement pour cet usage, d'autre sont des adaptations du modèle destiné au jeu. Souvent dépourvu de viseur à cause du réservoir à billes, il est relativement difficile d’envoyer la totalité des billes dans un nid à plus de 20 mètres. Les billes sont remplies d’un insecticide liquide qui se diffuse peu entre les plateaux d’un nid en comparaison à de la poudre injecté avec de la pression. De plus, cet insecticide présente des risques de toxicité aiguë ou chronique pour le milieu aquatique (règlement CE n° 1272/2008). Selon la législation en vigueur, il faut donc éliminer les résidus après traitement afin d’éviter tout empoisonnement potentiel des différents organismes vivant présents dans cette zone. Il faut donc récupérer toutes les billes n’ayant pas atteint le nid et qui sont dispersée dans la nature, ce qui présente quelques difficultés. LES DRONES Ces appareils téléguidés permettent à l'opérateur de rester à distance et ainsi bien plus en sécurité. Ils sont toutefois bruyants et peuvent effrayer les frelons et faire fuir les femelles fécondées et ouvrières. La délocalisation d’une colonie induit la reconstruction immédiate d’un nid à proximité ou la recolonisation d’un nid traité non décroché. Or, la prestation de destruction de nids de Vespa Velutina (nom scientifique du frelon asiatique) est soumise à une obligation de résultat (note de service DGAL/SDSPA/N2013-8082 du 10 mai 2013 - Extrait de l’annexe 3). Une mauvaise destruction du nid obligerait l’opérateur à procéder à une nouvelle destruction à ses frais. De plus, l’utilisation d’un drone pour le traitement d’un nid positionné dans un arbre (environ 80 % des nids) est compliquée à cause des branches. Crédit photo : SIBSO Arpajon Crédit photo : BIOASSAYS 24 Mag
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