Arboristes Mag - Numéro 12

Les Casques COMPARATIF Crédit photos : Pierre CUNY Conformement au décret N° 2010-1603 du 17 décembre 2010 relatif aux règles d’hygiène et de sécurité sur les chantiers forestiers et sylvicoles « Art. R. 717-82», tous les travailleurs qui évoluent sur un chantier forestier ou sylvicole en activité sont équipés d’E.P.I. (Equipement de Protection Individuel) : casque de protection de la tête, chaussures ou bottes de sécurité, adaptées au terrain, vêtement ou accessoire de couleur vive permettant aux autres opérateurs de les voir. Les E.P.I. doivent être fournis gratuitement par le chef d’établissement, qui assure leur bon fonctionnement et leur état hygiénique satisfaisant par les entretiens, réparations et remplacements nécessaires. Les obligations des employeurs en matière d’E.P.I.. sont détaillées dans le Code du travail : articles R. 233-1 à R. 233-1-3 et R. 233-42 à R. 233-44. La directive européenne 89/686 datant de 1993 n'est plus valable, elle est remplacée par le REPI 2016/425 depuis 2016 (attention depuis cette date les protège oreilles sont passés en E.P.I. de 3éme catégorie). Selon cette directive, tout E.P.I. doit donc : • Offrir une protection adéquate contre le(s) risque(s) déterminé(s). • Donner un niveau de protection le plus élevé possible. • Être ergonomique, confortable et non nuisible à la santé de l’utilisateur. Les casques de protection pour travaux forestiers sont constitués d’un casque, d’une visière grillagée et de protecteurs auditifs. Ils protègent le porteur contre les chutes d’objets, le bruit de ses équipements de travail ainsi que des projections d’objets au niveau du visage. Ils doivent avant tout protéger contre les lésions cérébrales ou les fractures du crâne. Le casque doit également être sécurisé contre les déformations latérales. LES NORMES Les casques de protection pour les hommes de pied doivent être certifiés selon la norme EN 397 : • L’absorption des chocs verticaux doit être disponible. • Ils doivent avoir une certaine résistance à la pénétration d’objets pointus et tranchants. • Ils ont besoin d’une jugulaire qui se détache à un minimum de 1 500 dN et un maximum de 2 500 dN, ou d’un moyen de fixer une jugulaire correspondante. • Ils doivent être résistants au feu. Les casques de protection pour arboristes-grimpeurs doivent être certifiés selon la norme EN 12492 : • Ils doivent absorber les chocs verticalement, frontalement, latéralement et dorsalement. Pour tester sa résistance, un poids est laché verticalement par le haut, puis une plaque d’acier plate vient percuter le casque obliquement par l'avant, en latéral et à l'arrière à une distance définie. • Une certaine résistance à la pénétration doit être assurée. • Ils ont besoin d’une jugulaire qui peut être détachée à un minimum de 5 000 dN et avec un allongement maximal de 25 mm sans que le casque ne glisse. • Il est important que le casque ait aussi une jugulaire 4 points minimum. CASQUES POUR ARBORISTES EN 397 / EN 12492 37 AUTOMNE 2023 12

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE2MzM=