Arboristes Mag - Numéro 9

Le diplôme GSA À L’HONNEUR En matière d’intervention de sauvetage et de secours dans les arbres, le protocole de base est similaire à d'autres domaines d'ac- tivité. En situation d’accident, il faut pouvoir assurer la protection des tiers au sol, celle du sauveteur pour éviter le sur-accident et en- suite celle de la victime, avant de déclencher une opération de sau- vetage (mobilisation, appel...). La spécificité des arboristes, c'est qu'il faut en plus réaliser ces opérations en hauteur. Le sauveteur doit donc être capable d’accéder à une victime et de prodiguer sur place les premiers soins nécessaires. Ensuite, il faut savoir "verti- caliser" la victime, afin de pouvoir la redesendre avec la technique la plus adaptée à son état, puis la réceptionner au sol. Pour faire cette formation, il est donc évident qu'en plus des no- tions de soins "purs" sur une victime (obligation du diplôme de Sauveteur Secouriste du Travail à jour), le candidat doit savoir ac- céder et se déplacer dans un arbre (maîtrise des accès footlock, an- glaise, griffes et du déplacement en bout de branche) mais aussi maîtriser les nœuds (papillon, chaise sécurisée, autobloquants, magique, demi-cabestan, en huit double et d’arrêt). LES 9 PRINCIPES GÉNÉRAUX DE PRÉVENTION Loi n° 91-1414 du 31 décembre 1991 modifiant le code du travail et le code de la santé publique en vue de favoriser la prévention des risques professionnels et portant transposition de directives européennes rela- tives à la santé et à la sécurité du travail. • Éviter les risques . • Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités. • Combattre les risques à la source. • Adapter le travail à l’homme , en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des mé- thodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé. • Tenir compte de l’état d’ évolution de la technique . • Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux. • Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants. • Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle. • Donner les instructions appropriées aux travail- leurs. Crédit photo : Nicolas ANSOURIAN 12 Mag

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