Arboristes Mag - Numéro 1

Pascal MARCHAISON : Les bases sont l’autonomie, une bonne condition physique et avoir le permis B. La formation est acces- sible aux candidats titulaires d’un Bac Pro, d’un BP ou d’un BTS pour les spécialités ou options du secteur de l’aménagement. Toute autre situation non conforme à l’arrêté du 6 juillet 2017, est soumise à une dérogation à l’entrée en formation, accordée par le Directeur Régional de l’Agriculture de l’Alimentation et de la Forêt (projet cohérent avec les attendus de l’annexe 2 de l’arrêté du 29 novembre 2018). Cette rentrée voit arriver de nouvelles contraintes : quel a été l’impact pour vous ? Comment avez-vous géré cela ? Qu’avez- vous mis en place pour y répondre ? Damien CHAMPAIN : JOKER ! «Les bretons sont des têtes de c...», nous n’avons rien changé si ce n’est le port du masque dans les salles de cours. Tristan KRAFT : Le COVID-19 complique évidemment le dérou- lement de la formation. Un protocole a été réfléchi pour toutes les formations et tous les travaux pratiques, au sein du centre de formation de Chateaufarine. Les apprenants en élagage ont tous leur propre matériel, financé par les entreprises et par le Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté, réduisant ainsi une contrainte. Le matériel thermique mis à disposition par le centre est affecté à une personne à la journée. Désinfecté par ½ journée avec une solution hydroalcoolique. Les contraintes sont plus dif- ficiles à solutionner pour le SST et le GSA, du fait de la proximité qu’imposent ces manipulations. Nous avions l’an passé différé ce module de quelques mois, avec l’accord du jury permanent. Franck PÉCQUEUX : Les nouvelles mesures liées au COVID nous obligent à réorganiser la formation, et ceci même depuis le re- crutement. Nous avons dû réaliser plusieurs journées de recru- tement afin de limiter les effectifs et de pouvoir désinfecter le matériel après chaque passage. Depuis la rentrée nous devons nous mettre dans de grands espaces que ce soit en salle ou sur le terrain (distanciation, masque…). Mais en général les appre- nants jouent le jeu. Damjan LOHINSKI : Toutes les nouvelles mesures liées au CO- VID sont misent en place sur le centre. Pascal MARCHAISON : Comme signalé précédemment, l’aug- mentation du niveau des diplômes requis a pour conséquence d’avoir des apprenants sans réelle expérience dans le manie- ment de la tronçonneuse ce qui nous oblige à consommer un crédit d’heures, déjà réduit à 560 h, pour leur faire acquérir les compétences minimales. Le second confinement étant beaucoup moins contraignant que le premier pour ce type de formation, nous avons pu, en respect des mesures barrières, l’animer sans difficulté particulière. Avez-vous un type de taille particulier dans votre Région (comme par exemple la taille de prolongement dans le Sud de la France) ? Damien CHAMPAIN : Notre centre a la spécificité de présenter et de former les stagiaires aux tailles de maintien comme celles réalisées par Patrice ROGER et Claude LE MAUT. Tristan KRAFT : Pas de spécificité, nous formons à tous types de tailles, du moment que l’intervention est raisonnée. Franck PÉCQUEUX : Pas de spécificité en Normandie, nous for- mons à tous types de tailles. Damjan LOHINSKI : Dans le Lot-et-Garonne nous n’avons pas de particularité climatique ou culturelle qui nous distingue. Au sein du centre de formation nous nous efforçons de développer avec chaque stagiaire une connexion avec les Arbres. Mettre en avant le respect du patrimoine arboré français, les bonnes pratiques de tailles raisonnées en toute sécurité. Les trois mots qui guident notre fil de conduite sont : HUMILITE, RESPECT et SECURITE. Pascal MARCHAISON : Cela concerne les tailles courtes hiver- nales, sur prolongement ou tête de chat. FORMATIONS ACTUALITÉS Crédit photo : Tristan KRAFT Stage de taille et de soins aux arbres au Square l’Abbé à Besançon Crédit photo : Tristan KRAFT Stage de taille et de soins aux arbres au CFAA de Chateaufarine 45 H I VER 2021 1

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